Je lis que la fièvre est une arme du corps, un outil, un réflexe. L’ordre est donné de laisser surchauffer, pariant que l’hôte malvenu ne sera pas adapté à ce nouvel environnement. A cela s’ajoutent de multiples autres réactions d’optimisations des défenses liées à cette débauche d’énergie, ce signal de guerre sans merci.
Je lis que la température est liée aux fréquences d’ondes, que l’énergie des photons en dépend. Plus vite, plus fort, la frénésie de Planck. Je vois mon corps comme un champ d’onde du carmin à l’écarlate, j’entends le tambour accélérer son rythme vers l’effréné. J’espère que mes invités s’épuiseront avant moi.
Je pense à la vague de chaleur sur l’Australie.