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Demi-pause

Hier j’ai senti dans la brise un effluve de crépuscule, fugace, mais ténu. Pourtant le temps est clair, l’air chaleureux et tendre. A me demander comment on enjambait le temps d’un siècle en cent pas, voilà que j’obtiens réponse à la grâce d’un contraste : Il suffit de danser, rire et chanter. Cent pas, ce n’est pas un rond, mais une ronde. On ne le sait pas, on ne le dit pas, mais c’est le Dieu Pan qui renvoya les Titans. D’un cri, d’un souffle ; pas le temps d’une guerre, pas même celui d’une pause. La résilience ? Un hurlement si fort qu’il emporte tout, que la vie s’entend à nouveau dans le silence qui le suit.

Je pense : Comme j’aurai voulu voir la tête de Zeus penaud de sa divine foudre, de ses frères et ses sœurs parées à une guerre de ravages, éludée sans dommages, tous dans l’écho d’un sourire espiègle déjà retourné auprès des nymphes et des muses.

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