J’ai vu un dessin étrange. C’est le pouvoir des images, parfois, de donner le complexe en simplicité. L’illustration me place sans gravité au fond de l’eau, je suppose un masque peut-être un tuba, pas très loin des embruns, je vois le soleil dans les jupes de l’écume au-dessus de moi, le dos des reflets scintillants, presque des parfums. Un peu plus loin est représenté un dauphin et devant lui est ajouté au crayon le cône en 3D de son cri si particulier. Mais là le cône est tranché, saucissonné, et sur la surface du rond ainsi découvert, dessinée une rosace de l’onde projetée.
J’avais l’habitude d’imaginer les courbes de côté, comme la trace de trois battements du cœur et d’un mensonge sur du papier, sans jamais penser que de face, elles dessinaient un bouquet dense et épuré, du sens arrêté dans sa masse à l’instant T.