« Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration. » N.Tesla.
Tout bascule avec cette phrase. En quelques mots, je devins une étincelle qui se regarde au ralenti, une onde décomposée. La seconde suivante je voyais les autres de la même façon, ne percevant plus leur présence, mais bien l’ensemble de leur existence, mystérieuse dans son histoire, commune dans sa forme. Si je suis une énergie qui vibre dans les méandres du temps à cet instant, alors ma vie devient une mélodie et ce monde un brouhaha terrifiant.
Un écueil rapidement survient : ne plus se voir comme un individu ayant sa propre histoire, ne plus se savoir comme nécessaire, réduit au simple et pur Dasein, à ce « Cogito » qui se « Ergo sum », à cette méditation de pleine conscience constante, amène à une salle d’attente sur laquelle est inscrit « trouve le nécessaire ou choisis tes contingences ».
J’ai trouvé la réponse à : Si la méditation est si heureuse, pourquoi ne sommes-nous pas naturellement dans cet état, du début à la fin ?
Parce que n’être rien d’autre qu’être est coûteux, ne sert à rien d’autre qu’être, et réponds par défaut à l’injonction de l’Univers : soit. Le reste on s’en fiche.
Alors soit, je connais beaucoup de philosophies, essayons celle-là : le monde de Tesla, sans les chiffres, sans les électrons, mais peut-être pourtant les éclairs et la foudre.